Mirabelle et Jacques n’avaient pas
pu manger dans Les Brochettes cette nuit. Mirabelle m’a dit qu’ils n’ont pu
jamais l’y atteindre.
« Aprés l’incident, nous
ne pourrions pas manger de tout façon.»
« Dieu merci ! »
J’ai dit, tranquillement. « Je ne supporterai plus la nourriture »
« Excuse-moi ? »
Elle m’a demandé.
« Rien ! » Je
lui ai dit, furieusement. « Je parlais à moi-même »
« Ah ! D’accord ! Vous
savez ce que … je parle à aussi moi-même parfois. Je pense qu’il est très
normal… pour moi au moins, parce que, vous voyez, j’aime beaucoup parler et on ne peut pas
trouver quelqu’un à qui parler tout le temps. »
« Madame Vaultier, désolé
de vous interrompre, mais, comment avez-vous trouvé le corps ? »
« Ah ! Désolé !
J’oublie parfois combien je parle. Ma mère était pareille. Tant de gens pensent
que je ressemble à mon père, mais, je … »
« Madame Vaultier, le
corps ? » Je l’ai interrompu de nouveau
« Ah ! Le corps,
d’accord ! En route de Les Brochettes, j’ai réalisé que quelque chose se coinçait
sur l'hélice. Je n’ai pas voulu qu'il s'emmêle plus et c’est pour ça que j’ai
arrêté le moteur. J’ai demandé à Jacques de le vérifier. Apres qu’il l’a
vérifié, il m’a dit qu’il était un sac à ordures. Je dois être honnête que je
n’étais pas surpris, parce que vous pouvez trouver de telles choses dans la
rivière tout le temps. C’est, je pense, une honte. Jacques a coupé la corde du
sac. Je lui ai demandé ne de pas le jeter dans l’eau. Je dis tout le temps que
tu ne devrais pas creuser ta propre tombe. Si je vois un grand article dans
l’eau, je le ramasse et mis à la poubelle. Vous devez voir ce que nous avons
trouvé dans la rivière. Une fois, nous avons trouvé un fauteuil Voltaire.
Jacques l’a nettoyé et mis dans son jardin. De toute façon, le sac… Jacques n’a
pas pu le soulever par lui-même. Je suis allé à l'arrière du bateau pour
l’aider. Quand nous le soulevions, nous n’avons pas pu reconnaitre ce que
c’était. Franchement, j’ai voulu juste le jeter dans la poubelle, mais, Jacques
était curieux et il a commencé à l’ouvrir. C’était un vieux tapis roule dans un
couple des sacs à ordures. Je ne sais pas pourquoi, mais, j’ai regardé autour.
Il n’y avait personne sur le trottoir et je n’ai pas vu un autre bateau sur la
rivière. Je ne suis pas effrayé facilement. Vous voyez, je suis une femme qui
travaille jusqu’à des heures tardives dans Paris. Je dois être dur. Mais,
monsieur, je dois avouer que j’avais tellement peur à moment-là. Il y avait un drap
dans le tapis et je pouvais sentir ce qui était dans le drap. Jacques a dû
ressentir la même chose que il s’est rejeté en arrière. Nous avons regardé de
l’un l’autre de peur pendant un certain temps. Comme je vous l’ai dit, je pense
toujours que je suis une dame brave, mais, je ne savais pas que je pourrais
faire ce que j’avais fait la nuit dernière. D’abord, j’ai tiré le tapis à
l’extérieur du sac, et puis, je l’ai déroulé. Il était évident maintenant que
la chose dans le drap était un corps humain. J’ai toujours un couteau suisse
dans ma poche. Je l’ai sorti et coupe le drap. A l'intérieur…son visage… J’avais vu le corps de mon père
pendant ses funérailles, quand j’avais quinze ans. Je me souviens de lui en
s’étant couché dans le cercueil. Il était calme et pacifique. Mais, cet homme,
monsieur, que nous avons trouvé la nuit dernière… Paul, non ? Mon Dieu…
Vous auriez pu voir la peur dans ses yeux. Quand nous l’avons trouvé, les
poissons avaient juste commencé à le manger. J’ai aussi dit aux flics que son
sang sur sa chemise était sec, mais, j’aurais pu encore sentir. J’ai vu sa
femme dans la salle d’attente et je lui ai présenté mes condoléances, mais,
croyez-moi monsieur, elle ne peut pas oblige ce visage pendant de longues
années. Je ne l'oublierai pas non plus. Et Jacques, je ne pense pas qu’il puisse
ramasser un article de la rivière plus. »
Après avoir parlé avec
Mirabelle, je suis retourné près de Lisbeth. Elle s’asseyait avec une autre
dame qui s’est présentée à moi comme la sœur de Lisbeth. Elle s’appelait Helen.
Elle était plus jeune que Lisbeth, mais, elle n’est pas aussi belle qu’elle.
Différente de sa sœur, Helen avait les cheveux noirs courts. Elle portait des
lunettes. Elle m’a regardé avec une expression sérieuse et m’a demandé :
« Monsieur Deschamps, la
police ne nous dit rien, savez-vous quelque chose ? »
« Pas beaucoup. Ils m’ont
laissé parler à la femme qui l’a trouvé. Je sais qu’il a été poignardé. Les
médecins légistes vont examiner son corps aujourd’hui. Nous allons probablement
connaitre le résultat demain. »
Lisbeth a levé la tête et m’a
regardé avec colère. Après avoir pleuré
toute la matinée, elle avait du mal à parler.
« Monsieur Deschamps, Je
vous ai déjà dit que je ne fais pas confiance à la police. Je vous demande de
trouver la personne qui a tué Paul. Trouvez-le, et…et… »
Et, elle a commencé à sangloter…
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